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Vendu par fares13008
État: D'occasion: Très bon

Quand Vient la Nuit [Blu-Ray]

4,4 4,4 sur 5 étoiles 78 évaluations

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Neuf à partir de Occasion à partir de
Blu-ray
19 mars 2015
1
9,00 €
20,00 € 9,00 €
Blu-ray
4 mars 2015
1
13,34 €
Genre Policier
Contributeur Matthias Schoenaerts, John Ortiz, Elizabeth Rodriguez, Noomi Rapace, Morgan Spector, Michaël R. Roskam, Tom Hardy, James Gandolfini, Michael Aronov Voir plus
Langue Anglais, Français
Durée d’exécution 1 heure et 46 minutes
Couleur Couleur
Nombre de disques 1
Fabricant 20th Century Studios

Description du produit

Quand vient la nuit (The Drop), 1 Blu-ray, 106 minutes

Détails sur le produit

  • Rapport de forme ‏ : ‎ 2.40:1
  • Classé ‏ : ‎ Tous publics
  • Dimensions du colis ‏ : ‎ 17,2 x 13,6 x 1,2 cm; 60 grammes
  • Réalisateur ‏ : ‎ Michaël R. Roskam
  • Durée ‏ : ‎ 1 heure et 46 minutes
  • Date de sortie ‏ : ‎ 19 mars 2015
  • Acteurs ‏ : ‎ Tom Hardy, Noomi Rapace, James Gandolfini, Matthias Schoenaerts, John Ortiz
  • Doublé : ‏ : ‎ Français, Anglais
  • Sous-titres : ‏ : ‎ Français, Anglais
  • Langue ‏ : ‎ Anglais (DTS-HD 5.1), Français (DTS 5.1)
  • Studio  ‏ : ‎ 20th Century Studios
  • ASIN ‏ : ‎ B00QL3KE42
  • Nombre de disques ‏ : ‎ 1
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    4,4 4,4 sur 5 étoiles 78 évaluations

Commentaires client

4,4 étoiles sur 5
78 évaluations globales

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Témoignages de clients

Les clients apprécient la qualité du film. Ils le décrivent comme excellent, bien joué et offrant de l'action. De plus, ils soulignent son originalité et sa belle matière filmique. Le film est également agréable à regarder grâce à ses profondes ambiances nocturnes.

Généré par IA à partir du texte des commentaires clients

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7 mention des clients "Qualité du film"7 positifs0 négatifs

Les clients apprécient la qualité du film. Ils mentionnent que les acteurs sont excellents, bien joués et qu'il est un petit thriller efficace.

"dvd de qualité ! Film intense et dont la révélation finale est incroyable ! Tom Hardy est vraiment un excellent acteur <3" Développer

"...Pour moi c'est un très bon film ,bonne mise en scène et très bien joué ,bref rien à jeter.Merci Amazon pour le prix proposé." Développer

"Je suis fan de Tom Hardy donc que dire c est un bon film avec de l action ,de l intrigue" Développer

"Un petit thriller ultra efficace avec un grand Tom Hardy." Développer

3 mention des clients "Originalité"3 positifs0 négatifs

Les clients apprécient l'originalité du film. Ils mentionnent que l'histoire est bien écrite et qu'il reste la même personne.

"...La fin est excellente et assez originale, il reste la même personne finalement mais ce sont les choses qui évoluent autour de lui." Développer

"...bien filmé et bien écrit...." Développer

"l'histoire est originale. L'interprétation des acteurs est bonne. L'intrigue est un peu complexe et surprend...." Développer

3 mention des clients "Qualité visuelle"3 positifs0 négatifs

Les clients apprécient la qualité visuelle du film. Ils mentionnent que le film est agréable à regarder, avec une belle matière filmique et des profondes ambiances nocturnes classées par le chef-opérateur de Bullhead. De plus, ils soulignent également le confort visuel et narratif.

"dvd de qualité ! Film intense et dont la révélation finale est incroyable ! Tom Hardy est vraiment un excellent acteur <3" Développer

"...au jeu des acteurs, jusqu'aux belles et profondes ambiances nocturnes classement éclairées par le chef-op de Bullhead Nicolas Karakatsanis, tout..." Développer

"...Quelques zones d'ombre sur un ou deux personnages mais très agréable à regarder" Développer

Brooklyn la nuit...
4 étoile(s) sur 5
Brooklyn la nuit...
Michael R. Roskam signe avec The Drop un polar fiévreux, avec Tom Hardy et le regretté James Gandolfini (son dernier rôle). Le réalisateur, malgré une petite expérience, arrive à convaincre. Après son remarquable premier film, Bullhead, qui avait révélé son potentiel de cinéaste mais également le talent du charismatique Matthias Schoenaerts, Michael R. Roskam traverse déjà l’Atlantique pour un long-métrage américain. Sur le papier, ça s’annonce d’emblée très prometteur avec au scénario Dennis Lehane, incontournable romancier auteur des polars Mystic River, Shutter Island et Gone baby gone portés à l’écran par Clint Eastwood, Martin Scorsese et Ben Affleck, excusez du peu. Niveau casting, c’est plutôt alléchant également puisque le belge a réuni une belle brochette d’acteurs (européens) charismatiques : Tom Hardy, Noomi Rapace et Matthias Schoenaerts. À leurs côtés apparait pour la dernière fois James Gandolfini, un habitué des fictions se déroulant dans l’univers de la mafia.Dans son film, il raconte l’histoire de Bob et de son cousin Marv, qui bossent dans un bar, lieu qui sert aussi de bar-dépôt où de l’argent sale est déposé par des gens pas très honnête. Bob et Marv sont chargés de garder cet argent en sécurité. Sauf qu’un soir ils sont victime d’un braquage : les criminels repartent avec la caisse. Les ennuis commencent alors ici, car ce bar, anciennement à Marv appartient désormais à un gangster qui veut coûte que coûte récupérer son argent. Bob est un barman solitaire qui fait son job sans poser de questions, même à propos de l’argent déposé dans son bar chaque jour. Il tient ce bar avec Marv, son cousin, qui à cause de soucis financier a cédé son bar : il porte son nom, mais ce dernier est géré par un gangster. Un soir comme les autres, Bob est Marv se font braquer à la fermeture par deux criminels qui prennent la caisse puis s’enfuient. Chovka, propriétaire des lieux, avec son accent étranger, n’est pas ravi et demande à récupérer son argent à Bob et Marv : ils n’ont que très peu de temps. Alors qu’il marche plus tard, Bob trouve un chiot blessé dans une poubelle. Bob s’empare de l’animal, et fait la rencontre de Nadia : le chien est trouvé dans sa poubelle, mais ce n’est pas elle qui a mis l’animal dedans. Nadia soigne le chiot, et se lie d’amitié avec Bob. Ce dernier demande a Nadia si elle veut bien s’occuper du chien le temps qu’il trouve une solution. Plus tard, alors qu’il a adopté le chiot, un homme du nom d’Eric vient le voir et lui dit qu’il s’agit de son chien et qu’il veut le récupérer, mais Bob refuse étant donnée la maltraitance que ce dernier a infligé à l’animal. Alors, il le menace. Il apprendra plus tard qu’Eric est un ex de Nadia. Le braquage, Eric, Nadia, tout est a eu près lié, et l’issue sera fatale pour certains d’entre eux. Le personnage de Marv est impliqué dans des coups où il prêt à faire mourir Bob en magouillant avec Eric, et ce dernier et même impliqué dans le propre braquage de son bar. En apparences, Bob est un personnage calme, posé, qui a commis par le passé des actes criminels avec Marv, mais c’est assez vague. Puis il y a ce policier un peu trop fouineur, enquêtant sur le braquage. C’est à la fin du film qu’on découvrira le vrai visage de Bob : son passé criminel est dévoilé en grande partie, et les révélations sont surprenantes. Nadia prend peur en découvrant ce qu’est Bob, mais il ne lui veut aucun mal. Sans grande violence, la scène finale restera la plus sanglante, sinon c’est un polar soft sans faire dans l’excès et sans se prendre au sérieux. La mise en scène offre une ambiance fiévreuse, plongeant les spectateurs dans ce polar au coeur de Brooklyn. Chaque personnage cache un secret qui les lie tous, en quelque sorte. Pas de scènes d’actions, la mise en scène dispose d’un rythme lent, mais le récit reste captivant, ce qui tient en haleine le spectateur. Une réalisation pleine de bonnes idées très bien exploitées.Le décor est celui d'un Brooklyn noir et sans pitié, gangrené par la mafia. Mi-vintage mi-intemporel, ce Brooklyn-là est plutôt inédit au cinéma et fait frémir le spectateur... Il semble parfois que l'on soit très loin du monde et de toute forme de paix et de tranquillité. En voix-off, C'est Tom Hardy, qui campe un barman prénomé Bob, explique ce qui se déroule de temps à autres dans le bar où il est employé par Cousin Marv (James Gandolfini) : la mafia utilise comme dépôt des établissements qu’ils ont racheté, leur permettant de centraliser les recettes de toute une journée. Une emprise sous laquelle se trouve le bar de Marv. Et la magouille routinière ne causait aucun problème à Bob et Marv, jusqu’à un braquage par deux hommes masqués. Quand vient la nuit présente tous les arguments pour offrir un thriller efficace, avec une trame intéressante et des personnages qui sont loin d’être réduits à des pions dans la mécanique du récit. Si James Gandolfini s’avère toujours impérial, c’est Tom Hardy qui une fois de plus tire son épingle du jeu en livrant une prestation riche et ambiguë. Son personnage, Bob, bonhomme à tout faire, un peu simplet et cabossé par la vie, prêt à tout pour éviter les moindres problèmes et que le ton monte autour de lui, se dévoile progressivement au fil d’une intrigue rédemptrice. À l’origine, le film devait s’intituler Animal rescue. Très significatif, il aurait fort logiquement pu/du être conservé. Mais c’est sous le nom « The Drop » en référence aux trafics ayant lieu dans les bars de Brooklyn que le film est sorti aux USA. N’y allons pas par quatre chemins : The drop est une franche réussite. Collant parfaitement au roman (le scénario est signé Lehane himself), le métrage fait mouche. Il sonne juste, déploie une excellente ambiance urbaine, affiche une certaine dimension sociologique (belle peinture de la classe laborieuse) et distille une tension sourde, inexorable, qui couve pour mieux exploser à la fin. Implacable.« Quand Vient la Nuit » est donc un petit polar plaisant, que l’on aurait aimé être plus brutal et moins prévisible, surtout avec un tel réalisateur aux manettes. Néanmoins le résultat final est plus que correct, et nous offre une dernière occasion de faire nos adieux à l’immense James Gandolfini...
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Meilleures évaluations de France

  • Avis laissé en France le 6 juillet 2024
    dvd de qualité !

    Film intense et dont la révélation finale est incroyable ! Tom Hardy est vraiment un excellent acteur <3
    Une personne a trouvé cela utile
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  • Avis laissé en France le 16 janvier 2025
    Tom Hardy, Noomi Rapace, James Gandolfini, Matthias Schoenaerts… Une distribution de tout premier ordre pour un polar de très grande qualité.
  • Avis laissé en France le 30 avril 2015
    Bon, j'adore Tom Hardy. Mais c'est vrai qu'il est excellent.
    Il joue dans ce film un rôle de barman pas malin qui vit sa vie sans trop d'histoires.
    Arrive une rencontre avec une femme paumée qui l'aide à élever un jeune chien.
    Au fur et à mesure, les choses se compliquent et les personnages deviennent plus complexes.
    La fin est excellente et assez originale, il reste la même personne finalement mais ce sont les choses qui évoluent autour de lui.
    3 personnes ont trouvé cela utile
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  • Avis laissé en France le 6 avril 2015
    Imaginez l'attente: Le nouveau film du réalisateur de l'écrasant Bullhead. Le dernier rôle ciné du pleuré, regretté, tu-nous-manques, James-Tony Soprano for ever- Gandolfini. Face à lui, le puissant Tom Hardy, la charismatique Noomi Rapace et quelque part, dans l'ombre, le rôle titre de Bullhead, Mathias Schoenaerts.
    Comment ne pas espérer un truc terrassant? Un immense moment de cinéma?
    Alors, déçu?
    Ce n'est pas le mot.
    Disons que je viens de voir "un bon polar". Forcément bien joué (encore un grand bravo à Tom Hardy, et comment ne pas savourer chaque réplique de maître Gandolfini), bien filmé et bien écrit. Il s'agit là du premier scénario directement couché pour le ciné par l'immense Dennis Lehane. Une extrapolation de sa nouvelle "Animal Rescue". Lehane est à la source de cathédrales du genre comme Mystic River, Gone Baby Gone, quelques épisodes de Sur Ecoute et Shutter Island. Soit, de l'épais et du secouant.
    Ici, il revient à quelque chose de plus "traditionnel". Bob et cousin Marv tiennent un "bar-dépôt" ou transite l'argent de la pègre. Un braquage et l'intrigue va alors habilement bouleverser les rôles de chacun. Je ne parlerai pas du dénouement car spoiler est un crime sévèrement sanctionné par les internautes et ils ont raison. Mais force m'est d'avouer que j'ai simplement passé "un bon moment". Des dialogues au jeu des acteurs, jusqu'aux belles et profondes ambiances nocturnes classement éclairées par le chef-op de Bullhead Nicolas Karakatsanis, tout glisse comme du velours à un rythme, attention je vais dire le mot : "pépère".
    Ca y est j'ai lâché le morceau. J'ai trouvé Quand Vient la Nuit sympa comme tout mais, pépère.
    Bullhead m'avait cloué du début à la fin avec son atmosphère à couper au couteau et son personnage au bord de l'explosion. J'attendais retrouver un peu de ça avec l'escapade américaine de Roskam. mais entre-temps ce brillant réalisateur a apprit la politesse. L'hommage aux fondamentaux du film noir est évident, la plaisir de tourner aussi, mais à aucun moment la sensation d'être face à une oeuvre brûlante, nous tire de cette confortable somnolence. Sans compter que les prestations de Schoenaerts et Gandolfini restent selon moi trop "discrètes" pour apporter cet imposant supplément d'âme qui en aurait fait le monument tant attendu.
    Je n'exclue pas de l'avoir, justement, trop attendu et d'être alors, dans cette cinéphile fébrilité qui est la mienne, "passé à coté". Peut-être se dégustera t'il dans quelques années comme un bon vieux classique. Un de ces films d'atmosphère sans prétention, porté par des acteurs magnifiques, dont on sait exactement comment ils se déroulent, mais dont on savoure la constante justesse et le confort visuel et narratif. (A propos de confort visuel le transfert blu-ray est un régal, du détail, des couleurs vivantes et la belle matière filmique de l'Arri Alexa)
    Aussi, il serait bien malhonnête de ne pas vous le conseiller. D'ailleurs, tout collectionneur se doit d'avoir dans sa collection le dernier rôle de Tony.

    Également sur le blog Les chroniques ciné de Francisco
    18 personnes ont trouvé cela utile
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  • Avis laissé en France le 23 mars 2023
    Michael R. Roskam signe avec The Drop un polar fiévreux, avec Tom Hardy et le regretté James Gandolfini (son dernier rôle). Le réalisateur, malgré une petite expérience, arrive à convaincre. Après son remarquable premier film, Bullhead, qui avait révélé son potentiel de cinéaste mais également le talent du charismatique Matthias Schoenaerts, Michael R. Roskam traverse déjà l’Atlantique pour un long-métrage américain. Sur le papier, ça s’annonce d’emblée très prometteur avec au scénario Dennis Lehane, incontournable romancier auteur des polars Mystic River, Shutter Island et Gone baby gone portés à l’écran par Clint Eastwood, Martin Scorsese et Ben Affleck, excusez du peu. Niveau casting, c’est plutôt alléchant également puisque le belge a réuni une belle brochette d’acteurs (européens) charismatiques : Tom Hardy, Noomi Rapace et Matthias Schoenaerts. À leurs côtés apparait pour la dernière fois James Gandolfini, un habitué des fictions se déroulant dans l’univers de la mafia.

    Dans son film, il raconte l’histoire de Bob et de son cousin Marv, qui bossent dans un bar, lieu qui sert aussi de bar-dépôt où de l’argent sale est déposé par des gens pas très honnête. Bob et Marv sont chargés de garder cet argent en sécurité. Sauf qu’un soir ils sont victime d’un braquage : les criminels repartent avec la caisse. Les ennuis commencent alors ici, car ce bar, anciennement à Marv appartient désormais à un gangster qui veut coûte que coûte récupérer son argent. Bob est un barman solitaire qui fait son job sans poser de questions, même à propos de l’argent déposé dans son bar chaque jour. Il tient ce bar avec Marv, son cousin, qui à cause de soucis financier a cédé son bar : il porte son nom, mais ce dernier est géré par un gangster. Un soir comme les autres, Bob est Marv se font braquer à la fermeture par deux criminels qui prennent la caisse puis s’enfuient. Chovka, propriétaire des lieux, avec son accent étranger, n’est pas ravi et demande à récupérer son argent à Bob et Marv : ils n’ont que très peu de temps. Alors qu’il marche plus tard, Bob trouve un chiot blessé dans une poubelle. Bob s’empare de l’animal, et fait la rencontre de Nadia : le chien est trouvé dans sa poubelle, mais ce n’est pas elle qui a mis l’animal dedans. Nadia soigne le chiot, et se lie d’amitié avec Bob. Ce dernier demande a Nadia si elle veut bien s’occuper du chien le temps qu’il trouve une solution. Plus tard, alors qu’il a adopté le chiot, un homme du nom d’Eric vient le voir et lui dit qu’il s’agit de son chien et qu’il veut le récupérer, mais Bob refuse étant donnée la maltraitance que ce dernier a infligé à l’animal. Alors, il le menace. Il apprendra plus tard qu’Eric est un ex de Nadia. Le braquage, Eric, Nadia, tout est a eu près lié, et l’issue sera fatale pour certains d’entre eux. Le personnage de Marv est impliqué dans des coups où il prêt à faire mourir Bob en magouillant avec Eric, et ce dernier et même impliqué dans le propre braquage de son bar. En apparences, Bob est un personnage calme, posé, qui a commis par le passé des actes criminels avec Marv, mais c’est assez vague. Puis il y a ce policier un peu trop fouineur, enquêtant sur le braquage. C’est à la fin du film qu’on découvrira le vrai visage de Bob : son passé criminel est dévoilé en grande partie, et les révélations sont surprenantes. Nadia prend peur en découvrant ce qu’est Bob, mais il ne lui veut aucun mal. Sans grande violence, la scène finale restera la plus sanglante, sinon c’est un polar soft sans faire dans l’excès et sans se prendre au sérieux. La mise en scène offre une ambiance fiévreuse, plongeant les spectateurs dans ce polar au coeur de Brooklyn. Chaque personnage cache un secret qui les lie tous, en quelque sorte. Pas de scènes d’actions, la mise en scène dispose d’un rythme lent, mais le récit reste captivant, ce qui tient en haleine le spectateur. Une réalisation pleine de bonnes idées très bien exploitées.

    Le décor est celui d'un Brooklyn noir et sans pitié, gangrené par la mafia. Mi-vintage mi-intemporel, ce Brooklyn-là est plutôt inédit au cinéma et fait frémir le spectateur... Il semble parfois que l'on soit très loin du monde et de toute forme de paix et de tranquillité. En voix-off, C'est Tom Hardy, qui campe un barman prénomé Bob, explique ce qui se déroule de temps à autres dans le bar où il est employé par Cousin Marv (James Gandolfini) : la mafia utilise comme dépôt des établissements qu’ils ont racheté, leur permettant de centraliser les recettes de toute une journée. Une emprise sous laquelle se trouve le bar de Marv. Et la magouille routinière ne causait aucun problème à Bob et Marv, jusqu’à un braquage par deux hommes masqués. Quand vient la nuit présente tous les arguments pour offrir un thriller efficace, avec une trame intéressante et des personnages qui sont loin d’être réduits à des pions dans la mécanique du récit. Si James Gandolfini s’avère toujours impérial, c’est Tom Hardy qui une fois de plus tire son épingle du jeu en livrant une prestation riche et ambiguë. Son personnage, Bob, bonhomme à tout faire, un peu simplet et cabossé par la vie, prêt à tout pour éviter les moindres problèmes et que le ton monte autour de lui, se dévoile progressivement au fil d’une intrigue rédemptrice. À l’origine, le film devait s’intituler Animal rescue. Très significatif, il aurait fort logiquement pu/du être conservé. Mais c’est sous le nom « The Drop » en référence aux trafics ayant lieu dans les bars de Brooklyn que le film est sorti aux USA. N’y allons pas par quatre chemins : The drop est une franche réussite. Collant parfaitement au roman (le scénario est signé Lehane himself), le métrage fait mouche. Il sonne juste, déploie une excellente ambiance urbaine, affiche une certaine dimension sociologique (belle peinture de la classe laborieuse) et distille une tension sourde, inexorable, qui couve pour mieux exploser à la fin. Implacable.« Quand Vient la Nuit » est donc un petit polar plaisant, que l’on aurait aimé être plus brutal et moins prévisible, surtout avec un tel réalisateur aux manettes. Néanmoins le résultat final est plus que correct, et nous offre une dernière occasion de faire nos adieux à l’immense James Gandolfini...
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    4,0 sur 5 étoiles
    Brooklyn la nuit...

    Avis laissé en France le 23 mars 2023
    Michael R. Roskam signe avec The Drop un polar fiévreux, avec Tom Hardy et le regretté James Gandolfini (son dernier rôle). Le réalisateur, malgré une petite expérience, arrive à convaincre. Après son remarquable premier film, Bullhead, qui avait révélé son potentiel de cinéaste mais également le talent du charismatique Matthias Schoenaerts, Michael R. Roskam traverse déjà l’Atlantique pour un long-métrage américain. Sur le papier, ça s’annonce d’emblée très prometteur avec au scénario Dennis Lehane, incontournable romancier auteur des polars Mystic River, Shutter Island et Gone baby gone portés à l’écran par Clint Eastwood, Martin Scorsese et Ben Affleck, excusez du peu. Niveau casting, c’est plutôt alléchant également puisque le belge a réuni une belle brochette d’acteurs (européens) charismatiques : Tom Hardy, Noomi Rapace et Matthias Schoenaerts. À leurs côtés apparait pour la dernière fois James Gandolfini, un habitué des fictions se déroulant dans l’univers de la mafia.

    Dans son film, il raconte l’histoire de Bob et de son cousin Marv, qui bossent dans un bar, lieu qui sert aussi de bar-dépôt où de l’argent sale est déposé par des gens pas très honnête. Bob et Marv sont chargés de garder cet argent en sécurité. Sauf qu’un soir ils sont victime d’un braquage : les criminels repartent avec la caisse. Les ennuis commencent alors ici, car ce bar, anciennement à Marv appartient désormais à un gangster qui veut coûte que coûte récupérer son argent. Bob est un barman solitaire qui fait son job sans poser de questions, même à propos de l’argent déposé dans son bar chaque jour. Il tient ce bar avec Marv, son cousin, qui à cause de soucis financier a cédé son bar : il porte son nom, mais ce dernier est géré par un gangster. Un soir comme les autres, Bob est Marv se font braquer à la fermeture par deux criminels qui prennent la caisse puis s’enfuient. Chovka, propriétaire des lieux, avec son accent étranger, n’est pas ravi et demande à récupérer son argent à Bob et Marv : ils n’ont que très peu de temps. Alors qu’il marche plus tard, Bob trouve un chiot blessé dans une poubelle. Bob s’empare de l’animal, et fait la rencontre de Nadia : le chien est trouvé dans sa poubelle, mais ce n’est pas elle qui a mis l’animal dedans. Nadia soigne le chiot, et se lie d’amitié avec Bob. Ce dernier demande a Nadia si elle veut bien s’occuper du chien le temps qu’il trouve une solution. Plus tard, alors qu’il a adopté le chiot, un homme du nom d’Eric vient le voir et lui dit qu’il s’agit de son chien et qu’il veut le récupérer, mais Bob refuse étant donnée la maltraitance que ce dernier a infligé à l’animal. Alors, il le menace. Il apprendra plus tard qu’Eric est un ex de Nadia. Le braquage, Eric, Nadia, tout est a eu près lié, et l’issue sera fatale pour certains d’entre eux. Le personnage de Marv est impliqué dans des coups où il prêt à faire mourir Bob en magouillant avec Eric, et ce dernier et même impliqué dans le propre braquage de son bar. En apparences, Bob est un personnage calme, posé, qui a commis par le passé des actes criminels avec Marv, mais c’est assez vague. Puis il y a ce policier un peu trop fouineur, enquêtant sur le braquage. C’est à la fin du film qu’on découvrira le vrai visage de Bob : son passé criminel est dévoilé en grande partie, et les révélations sont surprenantes. Nadia prend peur en découvrant ce qu’est Bob, mais il ne lui veut aucun mal. Sans grande violence, la scène finale restera la plus sanglante, sinon c’est un polar soft sans faire dans l’excès et sans se prendre au sérieux. La mise en scène offre une ambiance fiévreuse, plongeant les spectateurs dans ce polar au coeur de Brooklyn. Chaque personnage cache un secret qui les lie tous, en quelque sorte. Pas de scènes d’actions, la mise en scène dispose d’un rythme lent, mais le récit reste captivant, ce qui tient en haleine le spectateur. Une réalisation pleine de bonnes idées très bien exploitées.

    Le décor est celui d'un Brooklyn noir et sans pitié, gangrené par la mafia. Mi-vintage mi-intemporel, ce Brooklyn-là est plutôt inédit au cinéma et fait frémir le spectateur... Il semble parfois que l'on soit très loin du monde et de toute forme de paix et de tranquillité. En voix-off, C'est Tom Hardy, qui campe un barman prénomé Bob, explique ce qui se déroule de temps à autres dans le bar où il est employé par Cousin Marv (James Gandolfini) : la mafia utilise comme dépôt des établissements qu’ils ont racheté, leur permettant de centraliser les recettes de toute une journée. Une emprise sous laquelle se trouve le bar de Marv. Et la magouille routinière ne causait aucun problème à Bob et Marv, jusqu’à un braquage par deux hommes masqués. Quand vient la nuit présente tous les arguments pour offrir un thriller efficace, avec une trame intéressante et des personnages qui sont loin d’être réduits à des pions dans la mécanique du récit. Si James Gandolfini s’avère toujours impérial, c’est Tom Hardy qui une fois de plus tire son épingle du jeu en livrant une prestation riche et ambiguë. Son personnage, Bob, bonhomme à tout faire, un peu simplet et cabossé par la vie, prêt à tout pour éviter les moindres problèmes et que le ton monte autour de lui, se dévoile progressivement au fil d’une intrigue rédemptrice. À l’origine, le film devait s’intituler Animal rescue. Très significatif, il aurait fort logiquement pu/du être conservé. Mais c’est sous le nom « The Drop » en référence aux trafics ayant lieu dans les bars de Brooklyn que le film est sorti aux USA. N’y allons pas par quatre chemins : The drop est une franche réussite. Collant parfaitement au roman (le scénario est signé Lehane himself), le métrage fait mouche. Il sonne juste, déploie une excellente ambiance urbaine, affiche une certaine dimension sociologique (belle peinture de la classe laborieuse) et distille une tension sourde, inexorable, qui couve pour mieux exploser à la fin. Implacable.« Quand Vient la Nuit » est donc un petit polar plaisant, que l’on aurait aimé être plus brutal et moins prévisible, surtout avec un tel réalisateur aux manettes. Néanmoins le résultat final est plus que correct, et nous offre une dernière occasion de faire nos adieux à l’immense James Gandolfini...
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  • Avis laissé en France le 20 novembre 2018
    Trés satisfait d'avoir revu ce film , mélange de noirceur et d'ironie,et une tension palpable qui va aller jusqu'à la rupture.On est à l'opposé des films " action et violence à gogo".Pour moi c'est un très bon film ,bonne mise en scène et très bien joué ,bref rien à jeter.Merci Amazon pour le prix proposé.
    4 personnes ont trouvé cela utile
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  • Avis laissé en France le 1 juin 2021
    Je suis fan de Tom Hardy donc que dire c est un bon film avec de l action ,de l intrigue
    2 personnes ont trouvé cela utile
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  • Avis laissé en France le 11 avril 2015
    Une ambiance bizarre et froide...c'est glaçant à souhait ! Les personnages ne font pas dans l'esbrouffe. Même pas d'énervement ! Pas de cris, pas de crissements de pneus, pas de courses poursuites et c'est pourtant violent à vous donner la chair de poule ! ! On tremble pour Tom Hardy et pour .....Rocco qui mérite toute notre affection ! A voir vraiment pour passer un bon moment !
    3 personnes ont trouvé cela utile
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Meilleurs commentaires provenant d’autres pays

  • Guy M.
    5,0 sur 5 étoiles Génial
    Avis laissé au Canada le 2 août 2024
    Tom Hardy et Noomi Rapace à leur meilleur dans un film au scénario extraordinaire.
    Assurément l'un de mes 10 films préférés à vie. À voir absolument !!
  • Yvon
    1,0 sur 5 étoiles Décevant
    Avis laissé au Canada le 1 avril 2022
    Ne recommande pas
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